L'inclusion d'une source d'amidon lentement digestible est une stratégie prometteuse par rapport à la réduction du rapport amidon/protéines dans les régimes pour poulets de chair à faible teneur en protéines.
La réduction des protéines brutes alimentaires présente de nombreux avantages en termes de durabilité pour le secteur de la production animale, qui est souvent considéré comme un acteur important du réchauffement climatique. Traditionnellement, la réduction des protéines brutes est réalisée en augmentant les céréales au détriment du tourteau de soja (SBM) et en ajoutant des acides aminés synthétiques (non) essentiels. Cette stratégie élargit invariablement le rapport amidon-protéine dans un régime typique maïs-farine de soja et a certaines conséquences sur la dynamique digestive des protéines et de l'amidon chez les poulets de chair, ce qui se traduit par des performances médiocres. Malgré la disponibilité d'acides aminés cristallins qui nous permettent de couvrir tous les acides aminés nécessaires pour obtenir le profil protéique idéal, certains autres points de blocage doivent être abordés pour consolider les performances de croissance des oiseaux nourris avec des régimes à faible teneur en protéines. Par conséquent, il est intéressant d'étudier la possibilité de réduire le rapport amidon/protéines dans les régimes pauvres en protéines en utilisant une source d'amidon rapidement digestible ou lentement digestible. Dans ce contexte, nous avons réalisé un essai sur des poulets de chair pendant la phase de croissance (11-26 jours). Notre étude a montré que, par rapport au régime hypoprotéiné traditionnel avec ou sans réduction du rapport amidon/protéines, l'inclusion de pois (source d'amidon lentement digestible) et de coques de soja (source de fibres insolubles) dans le régime hypoprotéiné semblait être une stratégie prometteuse pour récupérer une partie de la performance de croissance perdue.
