Gestion des mycotoxines chez les volailles

Les volailles sont également sensibles aux mycotoxines, les différents types ayant des effets toxiques différents. Les aflatoxines sont les toxines les plus immunosuppressives ; cependant, les poulets de chair sont moins sensibles que les autres volailles, par exemple les canards, les oies ou les dindes. Les trichothécènes de type A (toxine T, toxine HT-2, diacétoxyscirpénol) constituent une préoccupation majeure pour les industries avicoles et entraînent des pertes économiques en termes de productivité. Ils sont très toxiques pour les volailles, en particulier pour les poulets en raison de leur très faible DL50. En particulier, la toxine T-2 réduit la consommation d'aliments, le poids corporel, la qualité des œufs de reproduction et provoque des lésions buccales. Les jeunes poussins et les dindonneaux sont très sensibles aux ochratoxines. Ces néphrotoxines peuvent réduire la consommation d'aliments, la croissance et la production d'œufs, et entraîner une mauvaise qualité de la coquille des œufs. Les signes d'exposition aux fumonisines sont la suppression immunitaire, la diminution du poids corporel et du gain de poids quotidien moyen, ainsi que l'augmentation du poids du gésier. Par rapport à d'autres espèces comme les porcs, les volailles semblent moins affectées par la zéaralénone, alors que les combinaisons de mycotoxines peuvent entraîner des pertes significatives en termes de fertilité et d'éclosion.